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Pas de club ce vendredi soir, ces derniers se réunissent tout de même, étudiant scrupuleusement les candidatures des premières années.
Après le repas, tu es partie de ton côté, histoire de réfléchir et aussi essayer de trouver Zaki, il avait quitté le réfectoire un peu plus tôt que le reste de sa table.
Tu mis un peu de temps à le trouver dans le parc, assis sur un banc confortable, à l'ombre du soleil grâce à un arbre feuillu non loin.
Il avait la jambe droite pliée, son pied sur le siège et son bras gauche en appui sur le genou. De l'autre main, il jouait machinalement avec son couteau papillon. Une scène avec un air de déjà vu en somme. Seule fraicheur respirant la nouveauté, l'air sérieux sur le visage du jeune homme, qui changeait diamétralement de son habituel mépris/ennui.

Cela faisait maintenant un bon moment que je m'étais eclipsé du réfectoire, peu après le départ de Zaki. Il fallait que je mette un peu d'ordre dans mes idées, car je ne pouvais plus gérer ce condensé d'informations comme d'habitude. D'ailleurs, ce fut en m'asseyant une première fois au foyer un thé à la main qu'une question bien précise me vint en tête.

"En quoi est-ce différent ?"

C'était vrai, qu'est-ce qui avait changé exactement ? Depuis toute petite j'avais été confronté aux horreurs de cette réalité, et j'avais toujours su m'en sortir à force de dialogue, de force psychologique, et parfois même de chantage. Bien que loin d'être insensible je n'avais jamais laissé mes sentiments tâcher mon objectivité ni même ma façon de jouer. Que se soit face à Matsu, mon père, Toma... Alors, d'où venait cette dissonance sourde cachée quelque part au fond de mon coeur ?

"Fais attention Aoki-chan, Zaki est un meurtrier."

Une vive douleur au niveau de ma poitrine manqua de me faire bouger assez violemment pour renverser un peu de thé. Cette même douleur ressentis lorsque j'avais fixé longuement le plafond en retournant dans ma chambre, les mots de Sachi tournant inlassablement dans ma tête. J'approchai calmement ma main vers ma poitrine, cela avait déjà disparu. Il y avait definitivement quelque chose d'incontrôlable en moi qui me gênait.

"Incontrôlable."

C'était peut-être ça en fin de compte. Je n'avais aucun contrôle immédiat sur la situation. Mais le contrôle etait-il reellement mon objectif ? J'avais trop de questions en tête pour pas assez de reponses. Alors, quelles étaient mes solutions ? Voyant qu'une quelconque introspection ne servirait pas à grand chose présentement, je finis par abandonner mon thé au gingembre pour partir en quête du point de départ de mon raisonnement ; Zaki. Je ne tardai pas à le retrouver à l'ombre d'un arbre dans la grande cours du lycée, assis sur un banc un couteau papillon à la main.

"... Est un meurtrier."

Ta gueule Sachi-chan. J'arrivai bientot à quelques pas du banc. J'étais assez calme, mes angoisses avaient momentanément disparues, comme toujours. Je ne faisais que retarder la douleur que je ne voulais pas nommer. Plus que deux mètres, j'aperçus son visage. Son attitude était similaire à celle de chaque jour précédent, mais ses traits serieux et fermés me firent serrer les poings une fraction de seconde avant de me reprendre. Un meurtrier... Et alors ? Je devais garder en mémoire ce qui m'avait permit de restreindre ses douleurs aussi rapidement les jours precedents ; peu importe ce qu'il avait fait, Toma était encore Toma. Sa peine visible hier était la preuve de son mal être. Après tout, je savais qu'il ne serait pas assez degourdit pour s'en sortir sans bavure, et maintenant je devais lui montrer par tout les moyens que j'étais là et que je le resterais. Et puis s'il n'était qu'un pion, je savais maintenant de quel coté il se plaçait, il me suffisait de le faire évoluer.

J'étais à hauteur du banc. Mettant de coté mes reflexions pour le moment, je grimpai à ses côtés, assise sur le dossier du banc.

"Domo, Toma-kun."

Je fixai patiemment ses reactions. Je ne comptais pas le forcer à me parler, mais je ne pourrais pas toujours agir comme lorsque je ne savais pas tout.
Cependant, plus que comme une joueuse, je ne desirais qu'une chose ; me comporter comme l'amie que j'étais.

Zaki semblait complètement perdu dans ses pensées. Si bien qu'il y eut un temps de latence avec qu'il ne note ta présence, ce temps de latence se répercutant également sur son temps de réponse.

"Hoy...Aoki-chan."

Un long silence suivit, qui n'avait pour une fois rien de bien stratégique. Il ne fut coupé que par un bronchement du visage quand le couteau échappa de la main de Zaki pour tomber au sol, suivit d'une gerbe écarlate. Il s'était... Coupé ? Il regarda un instant sa main maintenant tâchée de sang avant d'appuyer des doigts sur la plaie, pour stopper le saignement. L'action fut accompagné d'un soupir tandis qu'il basculait en arrière, son dos épousant le dossier du banc et laissant sa tête pendre dans le vide au dessus de ce dernier.

"Les autres vont me lâcher je pense..."

Son manque de réactivité à ma présence, bien que prévisible, m'inquiéta légèrement. Je le savais tourmenté,mais de là à en avoir une preuve aussi directe que le fait qu'il se coupe. Je suivis du regard l'objet tranchant tomber au sol. Je tendis un mouchoir en papier blanc à Toma. C'était moins glamour qu'un vrai mouchoir, mais nous n'étions pas vraiment dans un manga romantique. Mon coeur rata neanmoins un battement après sa declaration. Je reussis à ne rien laisser transparaître, sauf un léger haussement du sourcil gauche. Pour quelqu'un d'autre, ça ressemblerait probablement à une simple discussion de lycéen. De Toma à moi, c'était clairement le début inedit d'une confession. Étrangement, je n'hésitai que peu de temps vis à vis de ma réponse.

"Ça ne s'est pas passé comme tu le prévoyais en début d'année ? "

Non, bien sur que non. Je connaissais la réponse, mais Zaki n'avait pas besoin de le savoir. C'est lui qui avait décidé de s'ouvrir à moi, et même si la discussion devait s'arrêter brusquement je ne pouvais pas m'empêcher de sentir une douce chaleur, comme de la satisfaction. Je joignai mes bras autour de mes jambes, rapprochant mon visage de de celui de Zaki, pour que nos yeux soient d'une hauteur plus proche. Tout de même... Sa phrase me laissait pensive. Concentrée sur lui, mais pensive. De ce que j'en savais, il avait tué quelqu'un afin de se faire accepter hierarchiquement élevé dans un des gangs les plus craint de la rue. D'un point de vue stratégique, il aurait fait ça pour assurer une alliance entre son groupe et d'autres plus importants, donc même si le geste aurait pu être totalement égoïste, il devrait profiter d'une manière ou d'une autre au groupe entier. Alors pourquoi sa bande le lacherait-il ? Desaccord de point de vue ? A moins que Zaki ne fus pas capable de reagir décemment à ses nouvelles implicatione... Dans tout les cas, aucune réponse ne me plaira. Plus étrange encore, je me demandai pourquoi avait-il decider de me dire ça ?

"Ça ne s'est pas passé comme tu le prévoyais en début d'année ? "

Zaki ne pu que sourire à la demande d'Akane, cependant ce dernier était loin de l'aura carnassière dont il avait l'habitude sans pour autant perdre de... Peut être de l'assurance ? De la suffisance ? Il attrapa le mouchoir tendu pour le placer sur la coupure et refermer le poing, le saignement devrait cesser sous peu.

"Au contraire."

Il émit un petit rictus avant de soupirer.

"Je pensais juste que je me retrouverais seul plus tard que ça... Même si techniquement..."

Sans bouger, le tourne légèrement la tête vers Akane.

"... Il y a toujours quelqu'un."

Son sourire n'avait pas disparu mais paraissait plus... Chaleureux ? Amical ? Un truc dans ce genre là. Comme s'il était simplement content.

"Au contraire."

Et il était sincère ce con. Après réflexion, cela n'était que peu étonnant. Quand on se met dans ce genre d'affaires, il est assez rare de ne pas y avoir pensé à deux fois avant de prendre une quelconque décision. Cependant, je n'avais pas envie de me casser la tête à réfléchir, son sourire et sa gestuelle était bien assez explicatifs. Je me redressai un peu en décroisant les bras lorsqu'il daigna enfin me prendre le mouchoir des mains. Son air sérieux n'avait pas quitté son visage, et son soupir traduisait quelque chose qui m'était impossible à comprendre. C'était peut-être là la conséquence indirecte de passer son temps à se détacher de ses propres émotions et de jouer avec celles des autres.

"Je pensais juste que je me retrouverais seul plus tard que ça... Même si techniquement..."

"... Il y a toujours quelqu'un."

Je lui envoyai cette fois-ci l'intégralité du paquet de mouchoir en plein milieu de la figure, accompagné d'un claquement de langue traduisant un "Evidemment qu'il y a quelqu'un" que je ne pris même pas la peine de prononcer. Malgré cette réaction, je lui rendis son sourire, sur un ton que je ne saisissais peut-être pas à 100%. C'était mon objectif de toujours, rester à ses côtés, et ce contre vents et marées. Néanmoins c'était bel et bien la première fois que cette idée était émise à voix haute lors d'une de nos discussions; ça ne me laissait clairement pas indifférente. Je le soupçonnai un instant de m'avoir dit ça juste pour me faire réagir, mais à quoi bon s'offusquer. On se refait pas, comme dirait l'autre. Par contre, les autres peuvent nous défaire et nous refaire.

"Si tu savais qu'ils te lâcheraient, pourquoi ne pas avoir cherché des personnes plus proches de tes objectifs et de tes idéologies ? A moins que ce fut le cas, et que tu ais simplement fait une connerie."

J'avais levé la tête pour regarder droit devant moi, priant pour qu'il ne se rende pas compte du léger malaise qui avait manqué de m'envahir. Toma n'était pas le plus observateur, mais il était malin. Cependant je ne pus m'empêcher de détourner le regard en essayant de faire passer ça pour un mouvement naturel. Le regarder dans les yeux alors que cette fichue phrase de Sachi-chan remontait dans mon esprit était plus compliqué que prévu. A cela se mêlait des sentiments totalement contradictoires ; je me sentais bien car j'étais avec lui, et il s'était rendu compte que j'étais là également en plus de l'énoncer de vive voix, mais les phrasés à la fois de Sachi et de Toyha me firent sensiblement grincer des dents.

Peut-être que tout n'est pas si supportable quand on est encore au lycée, malgré le jeu, et tout le reste.

Zaki se pris la boite de mouchoir dans la figure sans broncher, ce dernier resta même suspendu un instant avant qu'il ne décide de l'enlever pour le poser sur le banc, aux pieds d'Akane. Il ne semblait pas du tout faire attention aux réaction de la jeune demoiselle, il semblait simplement... Naturel ?

"Si tu savais qu'ils te lâcheraient, pourquoi ne pas avoir cherché des personnes plus proches de tes objectifs et de tes idéologies ? A moins que ce fut le cas, et que tu ais simplement fait une connerie."

Nouveau rictus, suivit d'un éclat de rire, plus que sincère. Cela donnait à Toma un léger air dément. Très léger. Se faisant, il termina par relever al tête, regardant aussi droit devant lui dans le vague.

"Je l'avais, cette personne. Mais je ne savais pas que c'était elle."

Il soupira à nouveau, un léger sourire nostalgique aux lèvres.

"Tu me fatigues..." soupirai-je.

Toi et tes doubles-sens. Ptit con. Si je me contentai de sourire dans un premier temps, en pensant qu'il devrait mieux choisir ses mots, une soudaine panique me fit me redresser et referma mon visage instantanément. J'entrouvris la bouche pour demander s'il ne s'agissait quand même pas de Matsu, puis me ravisai en apercevant son sourire... nostalgique ? Malgré les nouvelles informations que j'avais sur lui, il y avait trop d'éléments qui m'échappaient, et il le savait. Pire, il devait probablement en jouer, peut-être était-ce la raison de son manque de confiance en moi ? Allez savoir ce qui se passait dans sa petite tête. Autre chose me chiffonna ; tout dans son attitude montrait qu'il parlait de quelqu'un qu'il connaissait depuis quelques temps, et cette personne, je ne saurais mettre un nom ou même un visage sur elle. Je finirais peut-être bien par la rencontrer.

"Je préfère t'entendre rire, aussi bizarre sois-tu. Avec la tronche que tu tirais depuis mercredi, j'ai bien cru que tu finiras par te jeter par-dessus un pont !"

Olé, filtre d'informations activés. Bon, il n'était pas très vigilant, il ne pourrait en théorie pas deviner que je savais ce qui lui été arrivé. J'étais après tout quelqu'un de logique, observatrice et à facheuse tendance à repérer les sauts d'humeurs de mes camarades. Il avait déjà eu le loisir de le remarquer, alors je décidai de faire passer ma propre angoisse sous le ton de l'humour. Malheureusement le sourire qui s'en suivit était bien trop forcé, alors je détournais la tête, encore une fois. Heureusement qu'il est vraiment dans la lune cet abruti.
.

Toma se contente de rire à ta remarque soupirante.

"Je préfère t'entendre rire, aussi bizarre sois-tu. Avec la tronche que tu tirais depuis mercredi, j'ai bien cru que tu finiras par te jeter par-dessus un pont !"

Un autre rictus.

"Rassures-toi là dessus, ça n'arrivera pas...Pas avant que je n'arrive à mes fins en tout cas."

Il soupire un instant, avant de vérifier l'état de sa main. Il semble rester songeur devant sa main ouverte et le mince filet de sang qui s'en échappait encore.

"Je suppose comme d'habitude que tu en sais plus que tu ne devrais... N'Est-ce pas, Aoki-chan ?"

Il sourit à nouveau en regardant la jeune demoiselle, avant de reporter son attention au loin.

"Quand j'y pense... Tetsu' aurait été le parfait bouclier..."

Il referme le poing, toujours le sourire en coin.

"Cela dit, s'il ne m'avait pas arrêté ce jour-là... Qui sait ce que je serais aujourd'hui..."

Le ton était plus que sérieux, il soupira à nouveau, un sourire aux lèvres, une certaine détermination dans le regard.

"Peu importe ce que les autres pensent cela dit..."

Son regard glisse vers la jeune demoiselle.

"Tant qu'au moins une personne n'y croit pas, je pourrais continuer à avancer vers mon objectif."

Si j'en savais plus hein ?

"C'est une vraie question ? " Lui disè-je un sourire joueur aux lèvres, me détendant instantanément.

Nos regards se croisèrent, comme complices, avant de suivre le même chemin retour vere le lointain face a nous. Enfin presque lointain, vu que notre champs d'horizon s'arrêtait rapidement au premier bâtiment gris rencontré.

"Quand j'y pense... Tetsu' aurait été le parfait bouclier..."

"Tetsuya..."

Un soulagement m'envahit, suivis d'un pincement au coeur. Je comprenais mieux son attitude jonglant entre la nostalgie et la melancolie, chose que je n'avais jamais vu auparavant, et ce depuis la primaire.

"Bouclier ? " murmurai-je, sans réellement m'en rendre compte, donnant libre accès au cheminement de ma pensée à cet instant précis.

C'était cela qu'il cherchait ? Un bouclier ? Je tiquai sur sa main qu'il referma sèchement.

"Cela dit, s'il ne m'avait pas arrêté ce jour-là... Qui sait ce que je serais aujourd'hui..."

"Je me serais mêlée de tes affaires plus tôt."

Mon ton fut plus sec que prévu, mais aussi plus spontané. Je ne savais pas exactement quels avaient été les tenants et aboutissants de leur problème en primaire, et je n'étais pas certaine de le savoir un jour. Mais cela avait eu un impact consequent sur Zaki, probablememt bénéfique ; c'est ce que je m'étais dis a l epoque. Et ce qu'il venait de m'être confirmé.

Je me contentai de recroiser les bras à ses deux dernières tirades, prenant cette position un peu involontairement condescendante. Il n'y avait pas intérêt à ce que son dernier phrasé me concerne directement.

"Le problème va venir du fait que trop commencent à y croire non ? "

Zaki semblait vraiment perdu dans ses pensées, car il n'y a qu'à la réplique cinglante qu'il tourna la tête, regardant Aoki avec un air décontenancé. Il semblerait qu'il n'avait jamais envisagé la chose sous cet angle. Son sourire revint, toujours aussi spontané. Et la question qui suivit le fit éclater de rire. Bon, c'est dommage, juste avant il allait presque franchir la barrière du "mignon".
Après son rire, il soupira afin de se calmer.

"Il faut dire que j'ai un bon jeu d'acteur quand je veux. Et puis plus c'est crédible, mieux c'est..."

Il regarda à nouveau sa main. Le saignement s'était arrêté. Il la referma avec vigueur tandis qu'un nouveau sourire s'affichait sur son visage, la détermination se lisait facilement sur son regard. Il reporta son attention sur Akane.

"Tu es sûr de vouloir t'en mêler cette fois-ci ? Ceux avec qui tu traîne dans la classe risque de pas apprécier... Surtout Tetsu'."

Encore une fois, à l'évocation de son ancien meilleur ami, il eu le regard tombant. Du regret oud e la nostalgie ? Dur à dire. Mais cela n'échappa pas à Akane, d'ailleurs, sa question n'en était aps réellement une car il tendis le poing en direction de la jeune demoiselle, un sourire naissant aux lèvres.

Je n'avais pas specialement bougé, à partir du moment où la tête de Zaki se tourna vers moi un air quelque peu surpris sur le visage. Au moins, j'avais reussis à le surprendre, c'était pas plus mal. Lorsqu'il éclata de rire, je ne pus m'empecher de l'accompagner d'un sourire franc. Ce garçon avait quelque chose de touchant après tout. Meurtrier ou non. J'attendis qu'il finisse de parler en regardant ce même mur en face de nous. Sa dernière replique eut pour effet de m'élargir un sourire devenant sarcastique, du moins jusqu'a ce que je tourne la tête vers Zaki. Son poing était levé vers moi.

"Malgré ton fameux jeu d'acteur, je lis toujours en toi comme en un livre ouvert."

Je soupirai un instant en voyant son visage une fois de plus nostalgique. Mon poing rejoignit le sien dans la seconde qui suivit. Une douce chaleur parcoura l'intégralité de mon corps, doublé d'une dose d'adrénaline consequente.

"Et depuis quand monsieur se préoccupe de mes relations ? "

Je ressentais un sentiment qui m'étais plutot méconnu jusqu'a maintenant, ou en tout cas pas ainsi. Cette détermination qui m'avait toujours un peu séparé des autres. Je l avais toujours eu, mais aujourd hui elle venait de prendre une autre signification. Je ne jouais plus simplement pour me trouver en position de force, mais également pour ne pas me laisser me faire positionner par Matsu. Et Zaki, c'était à la fois ma meilleure pièce, mon echappatoire, et peut-être mon meilleur allié.